15 décembre 2007 / 15 février 2008

À l’origine de la nature, il y a les étoiles.
Tout vient des cieux.
Puis la roche, l’eau et sous la voûte céleste,
l’aventure périlleuse et magique de la vie, le mystère de la beauté.
De l’infiniment grand à l’infiniment petit.
Le décor est planté.
Brut ou juste magnifié par la main de l’homme,
humble et sublime artisan.
Simple et mystique, autel et observatoire
comme Stonehenge pour voir et croire.
Fragile et mythique célébration de l’univers par des géants
aux pieds d’argile du néolithique.
Désormais l’homme est là.
Des milliers d’étoiles dans ses yeux,
une lueur au fond du cœur.
Et parfois son art le dépasse.
Juste un autel de pierres dressées
La nature, sa beauté et l’homme pour l’apprécier.
La magnifier. Histoire de dresser juste un autel,
à peine interprété (bleu Klein) pour célébrer son culte.
Quatre portiques à l’antique autour d’un dolmen
et une dizaine de stèles creusées de niches pour la mettre en valeur.
Vitrine minérale sous la voûte sidérale.
En compagnie des étoiles.
Ces cieux si précieux et toujours mystérieux.
Quelques lieux, à deux pas de géants…
De l’originelle caverne sous les cieux (Maison des métiers d’art)
vont essaimer plusieurs foyers (Hôtels de Lacoste et de Sébasan).
Trois sanctuaires reliés à pas de géants friands de beauté.
Sur leurs façades, d’énormes cocons ont poussé sur les entrées,
marquant ainsi ces lieux d’exposition, comme d’immenses chrysalides
en gestation.
Car la nature finit toujours par reprendre ses droits.
Armel Ferroudj-Bégou

Créateurs exposants      Antiquaires exposants