© S.Chaâbane
Alger, octobre 1988. Un jeune peintre oranais doué et adulé, qui peint la liberté sur les murs d’Alger, est emprisonné. Porté disparu et torturé, Sid-Ahmed résiste. Les murs scarifiés de sa cellule, rongés par la souffrance humaine le bouleversent. Cette vérité poignante va influencer son oeuvre. Longtemps, il peindra la nuit, en survivant. Aujourd’hui, apaisé et libéré, Sid n’aime plus que la lumière. Sa peinture basée sur l’épreuve face au support, il gratte, déchire, gribouille et recommence. Il n’a pas oublié le silence des ombres, et son murmure est devenu assourdissant.
Sur rendez-vous.